Episode 5 : The Mind Factory, l’importance des soft skills dans le parcours d’insertion

novembre 11, 2020

Masters, licences, doctorats, BTS… Les diplômes sont aujourd’hui essentiels pour trouver du travail en France. Mais permettent-ils réellement de trouver un métier qui nous correspond totalement ? Un métier pour lequel nos qualités personnelles sont parfaitement adaptées ? C’est la question qu’Ismail Mosaheb s’est posée. Et c’est ce qui l’a conduit à créer The Mind Factory, son propre centre de formation.

Ismail Mosaheb : un jeune entrepreneur social

À 24 ans, Ismail Mosaheb se définit lui-même comme un entrepreneur social. Comme de nombreux jeunes avant lui, son parcours scolaire n’a pas été linéaire et tranquille. Après un bac STMG spécialisé en marketing, il se dirige vers un BTS MUC qui ne lui convient pas du tout. Il abandonne alors pour commencer un BTS commerce international.

Cette fois, le cursus lui plaît, mais malgré ses efforts, il n’arrive pas à obtenir le diplôme. Déterminé, Ismail Mosaheb le repasse plusieurs fois en candidat libre. Il espère bien l’obtenir l’an prochain.

Si certains se seraient laissé abattre par ces échecs successifs, ce n’est absolument pas le cas d’Ismail. Pour lui, l’échec est un moteur. Il l’a poussé à réfléchir et à se dépasser pour trouver la voie qui lui correspondrait, mais également pour aider les autres.

Selon lui, les diplômes ne font pas tout, bien au contraire, il considère que l’on peut faire de grandes choses sans forcément posséder une certification. Il en est la preuve vivante, et il compte bien entraîner d’autres personnes dans son sillage.

The Mind Factory : se recentrer sur les soft skills

Dans le monde du travail, on discerne deux types de capacités : les hard skills et les soft skills. Les premières correspondent aux compétences professionnelles généralement acquises lors d’une formation : maîtrise de logiciels, connaissance de techniques particulières, d’une langue étrangère, d’un langage informatique, etc.

Les soft skills, quant à elles, désignent plutôt les compétences personnelles, innées. Elles peuvent englober la capacité de parler devant une foule, l’esprit critique, l’intelligence émotionnelle… Si les hard skills sont extrêmement mises en avant dans le domaine de l’insertion professionnelle, les compétences plus douces ont tendance à être boudées. À tort !

Ces soft skills sont essentielles pour travailler efficacement, seul ou en équipe, mais aussi pour faire un travail épanouissant. C’est de ce constat qu’est parti Ismail Mosaheb pour créer son centre de formation The Mind Factory.

Là-bas, les inscrits ont accès à trois modules : un séminaire de développement personnel, un pour apprendre à prendre la parole en public, et un sur le leadership et l’entrepreneuriat. Ismail Mosaheb met d’ailleurs particulièrement l’accent sur ce dernier module, car il a remarqué que les jeunes avaient aujourd’hui de grandes difficultés à se lancer comme entrepreneurs.

En parallèle, il est possible d’assister à des conférences et des bootcamps sur divers sujets. Ces événements sont animés par des entrepreneurs aux compétences variées, qui sont là pour transmettre leur savoir, leur méthode, leur expérience… Les élèves peuvent retrouver ces cours en région parisienne, mais The Mind Factory ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Ismail Mosaheb aimerait se développer ailleurs en France, dans des villes telles que Lyon, Toulouse ou Marseille.

Au sein de The Mind Factory, tout le monde a sa place, peu importent les origines sociales ou ethniques. L’important est de vouloir avancer et se développer personnellement pour une insertion professionnelle réussie, sans oublier que les échecs ne sont en rien des freins, mais de véritables moteurs.

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