Episode 15 : Samy Tolba, l’entrepreneur qui vient business chez vous

février 10, 2021

Si certains chemins de vie semblent tout tracés, d’autres sont particulièrement surprenants. Et c’est le cas de Samy Tolba, un jeune entrepreneur spécialisé dans le numérique. Son parcours peut paraître à première vue complètement chaotique, et pourtant, il est aujourd’hui parfaitement épanoui en tant que nomade digital et « dealer d’influence ».

Une longue route jusqu’à trouver la bonne direction

C’est avec beaucoup d’humour que Samy Tolba revient sur son parcours. Âgé de 28 ans, ce Parisien depuis toujours est aujourd’hui entrepreneur dans le social media marketing et l’influence marketing. Mais avant d’en arriver là, il a roulé sa bosse et essuyé de nombreux échecs.

Fils d’immigrés, Samy Tolba sent très jeune peser sur lui la pression de ses parents pour qu’il réussisse dans la vie. S’il est un élève exemplaire pendant son enfance, ses notes chutent au collège, puis au lycée où il redouble la seconde et rate la terminale. Il se lance dans un bac pro, mais il se fait virer de son alternance car on considère qu’il n’a pas la fibre commerciale.

Samy Tolba finit par aller travailler au McDonald’s et obtient enfin son bac en parallèle. Il enchaîne par la suite un CAP cuisine, avec une alternance dans un restaurant des Champs-Élysées. À ce moment-là, il est pour la première fois heurté au racisme, très présent dans le milieu de la restauration.

Même s’il aime ce qu’il fait, Samy Tolba ne s’épanouit pas. Après qu’un ami lui a parlé du métier d’annonceur sentinelle à la SNCF, censé rapporter beaucoup d’argent, il se laisse tenter. Mais très vite, c’est la désillusion. Il comprend que s’il reste dans cette entreprise, il en sera prisonnier. Et ce n’est pas ce qu’il souhaite.

Alors, à la surprise de ses employeurs, il refuse un CDI à près de 3 000 euros par mois et s’en va. La vie de Samy Tolba a pris un grand tournant.

À la découverte de l’entrepreneuriat digital

Samy Tolba sent grandir en lui l’envie d’être indépendant. Il suit diverses formations sur les réseaux sociaux, le webmarketing, le dropshopping… L’une d’elles attire plus particulièrement son attention : un cours pour apprendre à créer son blog.

Puisqu’il s’intéressait énormément au développement personnel en parallèle, il décide d’ouvrir un blog sur ce sujet. Sa vie d’entrepreneur commence, il veut vendre du coaching, mais les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu.

Emporté par l’euphorie de la nouveauté, Samy Tolba « jouait » à l’entrepreneur sans forcément travailler à fond son sujet. Un autre écueil qu’il surmonte difficilement en se formant sur diverses techniques marketing et digitales. Jusqu’au jour où ses proches l’encouragent à reprendre ses études pour développer ses acquis.

C’est ce qu’il fait en s’inscrivant en fac de psychologie, mais une fois encore l’échec le guette : il se retrouve sur liste d’attente. Mais Samy Tolba est déterminé à avancer coûte que coûte, il ne baisse pas les bras et se rend à l’université de Nanterre pour protester auprès d’autres « sans fac ». Il est finalement accepté et commence les cours.

Sa discussion avec un coach professionnel va marquer un nouveau virage à angle droit dans sa vie. Ce dernier lui fait réaliser qu’il n’a pas besoin de rester borné comme il le fait sur le développement personnel. Il a davantage de connaissances dans le domaine du numérique, c’est peut-être par là qu’il faut aller.

Déclic : Samy Tolba quitte la fac et postule dans des agences de communication. Il devient freelance dans l’une d’elles et la demande explose littéralement. Plutôt pas mal pour quelqu’un qui n’avait pas la fibre commerciale.

Samy Tolba avait enfin trouvé sa voie. Mais le confinement est venu pointer le bout de son nez…

C’est ainsi qu’est né le concept de JBCV

Avec le confinement, Samy Tolba a perdu ses contrats, comme de nombreux autres entrepreneurs. Il a fait le constat qu’il n’était pas réellement libre, non, il était dépendant de ses clients et du système.

Une grosse remise en question s’empare de lui. Il aime l’entrepreneuriat, mais comment se sentir vraiment libre ? Une idée germe alors dans son esprit. D’abord une simple blague, elle est finalement devenue un réel projet.

Sur Twitter, Samy Tolba lance le concept JBCV, pour « J’irai business chez vous ». Un peu comme l’émission J’irai dormir chez vous, mais avec l’idée d’aller chez les gens pour les aider à développer leur business en ligne contre le gîte et le couvert.

Les gens se prêtent au jeu et l’invitent chez eux. Alors, Samy Tolba quitte Paris avec seulement son ordinateur, sa caméra et 1,43 euro en poche. Il est devenu un nomade digital, connu sous le nom de Dealer d’influence, prêt à mettre ses compétences au service des autres pour aider un maximum de personnes. Toutes ses aventures sont d’ailleurs filmées et postées sur ses réseaux sociaux.

C’est grâce à cette expérience que Samy Tolba a réalisé que ce n’est pas grave si une porte se ferme dans la vie. Au contraire ! Une autre s’ouvrira toujours. Et c’est d’autant plus vrai aujourd’hui, avec toutes les opportunités que nous offrent le Web et l’entrepreneuriat.

Samy Tolba et son parcours atypique le prouvent : avec de la volonté et de la détermination, il sera possible d’atteindre ses objectifs et de trouver la voie qui nous correspond à la perfection.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to top